Mardi 26 mars 2019, le Groupement dauphinois des avocats honoraires organisait une conférence sur le programme ICE MEMORY. Un projet de la Fondation Université Grenoble Alpes qui vise à conserver des carottes de glaces issues des glaciers
dumonde entier afin de préserver les données sur la mémoire du climat qu’ils renferment.
L’objectif du projet ICE MEMORY est de "laisser à la disposition des chercheurs du futur une carothèque dans laquelle ils trouveront une information qu’ils pourront exploiter avec les techniques qu’ils auront acquises et que nous ne connaissons pas aujourd’hui", a expliqué Patrick Ginot, chercheur à l’Institut des Géosciences de l’Environnement (IGE – CNRS / Grenoble INP / IRD / UGA) et coordinateur du programme ICE MEMORY. "Il est essentiel que nous mettions cette information à l’abri pour les générations futures", a insisté le chercheur. Sans ICE MEMORY, ces données seraient irrémédiablement perdues pour l’humanité.
Car en effet, il y a urgence, comme l’a bien montré Gaël Durand, chercheur au CNRS, directeur adjoint de l’IGE. Grâce aux informations issues des glaciers, les chercheurs ont pu reconstituer les variations du climat terrestre au cours des 800 000 dernières années. On sait aujourd’hui que lors de la dernière glaciation, la température moyenne était inférieure de 5 degrés à celle d’avant l’ère industrielle. Et si la tendance actuelle se poursuit, la température moyenne à la surface de la Terre s’élèvera encore 4,5 degrés d’ici la fin du siècle. Les glaciers, archives du climat, sont donc en train de fondre et les données qu’ils renferment, disparaissent.
Imaginée par des glaciologues français et italiens, la carothèque ICE MEMORY, patrimoine mondial de l’Humanité, sera installée au cœur de l’Antarctique. Financé pour moitié par les organismes de recherche et soutenu par l’UNESCO, ICE MEMORY a besoin de mécènes et la Fondation université Grenoble Alpes s’est chargée de la coordination de la recherche de ces financements privés. Lors de cette conférence, Anne-Catherine Ohlmann, directrice de la fondation, a décrit les actions entreprises à ce titre et le film, réalisé par Sarah Del Ben au cours des premières expéditions sur le Mont Blanc et en Bolivie, a été diffusé.
Le Groupement dauphinois des avocats honoraires a souhaité contribuer à ce programme et à l’issue de cette soirée. Marie-Jeanne Pascal-Montoya, présidente du Groupement dauphinois des avocats honoraires, a remis un chèque la fondation UGA.
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