Biographie
Vittorio Luzzati (1923-2016)
Né à Gênes en 1923, Vittorio Luzzati s’exile en Argentine en 1938, fuyant avec sa famille juive italienne, la montée du fascisme.
Après une formation d’ingénieur à Buenos Aires, il s’installe à Paris avec sa femme et en 1947, intègre le CNRS. Il acquiert une renommée internationale par ses contributions fondamentales au développement de la génétique moléculaire et de la biologie structurale.
En 1954, il rejoint le Centre de Recherche sur les Macromolécules à Strasbourg où il démarre un programme de recherche sur les diverses organisations en solution aqueuse des amphiphiles. Il continue ses travaux au Centre de Génétique Moléculaire à Gif-sur-Yvette jusqu’en 2013.
Les découvertes du groupe Luzzati ont non seulement été fondamentales pour la compréhension des membranes biologiques mais ont également contribué fortement à l’éclosion de la physique de la matière molle et de ses nombreuses applications dans les domaines de l’agroalimentaire, la cosmétique et la médecine.
En 2013, il quitte Paris pour rejoindre Grenoble où il poursuit durant quelques années ses activités scientifiques au sein du site international de recherche du Synchrotron. Il est décédé en 2016.
Né à Gênes en 1923, Vittorio Luzzati s’exile en Argentine en 1938, fuyant avec sa famille juive italienne, la montée du fascisme.
Après une formation d’ingénieur à Buenos Aires, il s’installe à Paris avec sa femme et en 1947, intègre le CNRS. Il acquiert une renommée internationale par ses contributions fondamentales au développement de la génétique moléculaire et de la biologie structurale.
En 1954, il rejoint le Centre de Recherche sur les Macromolécules à Strasbourg où il démarre un programme de recherche sur les diverses organisations en solution aqueuse des amphiphiles. Il continue ses travaux au Centre de Génétique Moléculaire à Gif-sur-Yvette jusqu’en 2013.
Les découvertes du groupe Luzzati ont non seulement été fondamentales pour la compréhension des membranes biologiques mais ont également contribué fortement à l’éclosion de la physique de la matière molle et de ses nombreuses applications dans les domaines de l’agroalimentaire, la cosmétique et la médecine.
En 2013, il quitte Paris pour rejoindre Grenoble où il poursuit durant quelques années ses activités scientifiques au sein du site international de recherche du Synchrotron. Il est décédé en 2016.