Sarcoïdose : la science avance grâce à vos dons

Sarcoïdose : la science avance grâce à vos dons

La sarcoïdose est une maladie rare, encore sans traitement. Pour faire avancer la science et financer des travaux de recherche dédiés à la compréhension, au traitement et à la prévention de cette pathologie, la Fondation UGA lance une campagne de financement participatif avec une équipe scientifique unique au monde.

Rendez-vous pour la campagne de financement participatif

du 4 novembre au 10 décembre 2025

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illustration campagne crowdfunding recherche sur la maladie de la sarcoïdose

Qu’est-ce que la sarcoïdose ?

La sarcoïdose est une maladie rare et inflammatoire, qui touche environ 1 personne sur 10 000 par an dans le monde et dont la fréquence semble augmenter. Elle peut concerner tout le monde, quel que soit l’âge, le sexe ou l’origine. Elle se caractérise par de petits amas de cellules immunitaires appelés granulomes. Dans plus de 9 cas sur 10, les poumons sont atteints. Mais la maladie peut toucher d’autres organes : les ganglions, la peau ou encore les yeux. Les symptômes sont variés : une grande fatigue, de la fièvre, une perte de poids, parfois une toux persistante, un essoufflement ou des douleurs dans la poitrine. Lorsque le cœur est atteint, la maladie devient beaucoup plus grave, car elle peut mettre la vie en danger.

On distingue deux formes : une forme aiguë, souvent bénigne, et une forme chronique, qui évolue plus lentement et peut s’aggraver. Aujourd’hui, l’origine de la sarcoïdose reste incertaine. On suspecte toutefois une exposition à certaines particules, notamment métalliques, dans le milieu professionnel. Des cas familiaux ont également été observés, suggérant un rôle de l’environnement ou de la génétique.
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Comprendre l'impact des métaux sur notre santé pour mieux diagnostiquer, prévenir et soigner les maladies liées à l'environnement

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L’impact de ces travaux de recherche ?

Ces travaux s’étaleront sur trois ans et visent à mieux comprendre la maladie et ses mécanismes, à donner une voix aux patients, à rendre visibles leurs réalités et à ouvrir la voie à de nouveaux traitements pour améliorer leur qualité de vie. Des études ont déjà révélé que certains métaux présents dans notre environnement pourraient déclencher la maladie. Lors d’une première phase, il a été démontré que le zinc avait un impact sur la maladie chez deux patients. Au CHU Grenoble Alpes, l’équipe scientifique utilise l’appareil LIBS, rarement employé en clinique, pour détecter les métaux directement dans les tissus malades. Ensuite, elle teste si le système immunitaire des patients réagit à ces métaux de la même manière que dans les tissus touchés. Grâce à cette approche, les chercheurs espèrent démontrer si ces métaux sont réellement à l’origine de la maladie.