Nanosatellites : petits mais costauds

Mélanie Prugniaux, chef de projet ATISE au CSUG
Mélanie Prugniaux, chef de projet ATISE au CSUG © Thierry Sequies / CSUG
Le CSUG sur France Culture ! Retrouvez l'interview de Mathieu Barthélémy, directeur du CSUG,et de Mélanie Prugniaux, chef de Projet ATISE, dans l'émission "La Méthode Scientifique" dédiée aux nanosatellites.
A quand remonte le premier petit satellite ayant pour objectif une mission scientifique ? Comment les nanosatellites sont-ils apparus par la suite ? Peuvent-ils vraiment fournir les mêmes fonctionnalités que les satellites conventionnels ?

Les satellites Spot, il y a 30 ans, pesaient entre 2 et 3 tonnes. Depuis lors, l’ingénierie satellite a suivi le même chemin que l’informatique : miniaturisation, réduction du poids, et réduction des coûts ; à tel point qu’aujourd’hui les plus petits satellites ne pèsent que quelques grammes. Ces nanosatellites ont également permis une démocratisation de l’accès à l’espace, la décentralisation de la fabrication de ces modules qui peuvent être produits dans des universités. Reste à savoir jusqu’où ils peuvent être exploités, jusqu’où ils peuvent être améliorés, et jusqu’à quel type d’usage ils peuvent être conduits.



Publié le  29 mai 2018
Mis à jour le  30 mai 2018